Qu’est-ce qu’une PDP pré-immatriculée ?

L’article en bref

Qui dit réforme de la facturation électronique dit Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP). Appelées à jouer un rôle central dans la transmission, la réception et l’archivage des factures, ces plateformes

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Annabelle Gil

Article mis à jour

Sommaire

Qui dit réforme de la facturation électronique dit Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP). Appelées à jouer un rôle central dans la transmission, la réception et l’archivage des factures, ces plateformes devront être totalement opérationnelles d’ici septembre 2026. En effet, à cette horizon, toutes les entreprises auront l’obligation de recevoir des factures électroniques — et les grandes entreprises, ainsi que les ETI, devront également commencer à en émettre.

À ce jour, ces plateformes ont le statut de pré-immatriculation (ou immatriculation sous réserve) et devraient être définitivement considérées comme des PDP au cours du quatrième trimestre de 2025, une fois les tests techniques finalisés et leur conformité au cahier des charges validée par l’administration fiscale.

En attendant, les entreprises ont tout intérêt à se pencher dès à présent sur le rôle de ces plateformes, comprendre les implications de la pré-immatriculation et commencer à identifier la solution qui correspondra le mieux à leurs besoins à l’approche de l’échéance.

Facturation électronique : ce qu’il faut savoir pour bien démarrer

Un calendrier progressif

Le 1er septembre 2026 marquera le coup d’envoi de la facturation électronique !

À cette date, toutes les entreprises assujetties à la TVA en France devront être en capacité de recevoir des factures électroniques, quel que soit leur secteur ou leur taille. Ce sera également le moment, pour les grandes entreprises et les ETI, de commencer à en émettre.

Un an plus tard, au 1er septembre 2027, cette obligation d’émission s’appliquera à toutes les autres structures, y compris les TPE, PME et micro-entreprises.

À retenir : Quelle que soit la taille de votre entreprise, votre chiffre d’affaires ou votre secteur d’activité, si vous êtes assujetti à la TVA, vous êtes concerné.

Ce qu’on entend (vraiment) par facturation électronique

Avant cette réforme, la façon de facturer était assez libre. Les entreprises pouvaient, par exemple, envoyer leurs documents par mail, souvent au format PDF, et chacun s’organisait à sa façon. C’était, certes, déjà une forme de dématérialisation… mais on est encore loin de ce que l’on appelle aujourd’hui la facturation électronique.

En effet, d’ici quelques mois, les entreprises devront respecter plusieurs règles :

  • Les factures devront adopter un format structuré : Factur-X, UBL ou CII ;
  • Leur émission, transmission et réception devront passer par une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP), certifiée par l’administration fiscale.
  • Toutes les données feront l’objet d’un reporting automatique auprès de l’administration.

Les bénéfices de cette réforme – pour le gouvernement et pour les entreprises

Annoncée depuis plusieurs années, la réforme de la facturation électronique vise avant tout à moderniser et sécuriser les échanges commerciaux entre entreprises. Pour autant, les avantages sont multiples, aussi bien pour les entreprises que pour l’administration fiscale et le gouvernement :

  • Simplifier les processus : En centralisant les flux de factures via des plateformes certifiées (PDP), les échanges deviennent plus fluides, structurés et fiables, réduisant la charge administrative et les risques d’erreur.
  • Renforcer la lutte contre la fraude : Le passage par des plateformes agréées améliore la traçabilité des transactions et limite les tentatives de fraude à la TVA.
  • Améliorer la collecte de la TVA : En assurant une transmission plus fiable et structurée des données, la facturation électronique limite les oublis, corrige les anomalies et contribue à un meilleur recouvrement de la TVA par l’administration.
  • Faire gagner du temps aux entreprises : L’automatisation des envois, réceptions et traitements de factures libère du temps pour se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
  • Faciliter la gestion comptable : Avec des factures structurées, normalisées et archivées dans des formats durables, les entreprises bénéficient d’un meilleur suivi de leurs flux financiers et d’une comptabilité plus fluide.

Ainsi, même si la réforme peut sembler complexe au premier abord, en raison de ses nouvelles obligations, formats et outils, et donner l’impression d’alourdir votre charge administrative, elle vise au contraire à simplifier la gestion de votre entreprise, une fois bien mise en place.

Pré-immatriculation PDP : comprendre les enjeux

Qu’est-ce qu’une PDP ?

Une PDP (Plateforme de Dématérialisation Partenaire) est un acteur privé, agréé par l’administration fiscale, chargé d’assurer plusieurs missions essentielles dans le cadre de la réforme de la facturation électronique :

  • L’émission et la transmission des factures électroniques aux bons formats (Factur-X, UBL, CII) ;
  • La réception des factures de vos fournisseurs ;
  • La transmission des données de facturation à l’administration (e-reporting) ;
  • Et, souvent, l’archivage des factures dans des conditions légales.

Autrement dit, la PDP joue le rôle d’intermédiaire de confiance entre votre entreprise, vos partenaires commerciaux, et l’administration fiscale.

Qu’est-ce que la pré-immatriculation ?

Première étape : obtenir la pré-immatriculation

En attendant leur validation définitive, les futures PDP passent par une phase de pré-immatriculation, ou immatriculation sous réserve, ouverte depuis mai 2024. Il s’agit d’un processus transitoire encadré par l’administration fiscale, qui permet aux éditeurs de solutions de candidater pour devenir officiellement PDP agréée.

Concrètement, chaque candidat doit déposer un dossier auprès de la DGFiP (Direction générale des finances publiques), démontrant sa capacité à respecter un ensemble d’exigences réglementaires : sécurité des infrastructures, conformité aux règles fiscales, fiabilité des processus techniques, etc.

Une fois pré-immatriculation obtenue

Les acteurs dont le dossier est validé obtiennent le statut de PDP pré-immatriculée, également appelé plateforme agréée immatriculée sous réserve. Leur nom est inscrit sur une liste officielle publiée par l’administration, accessible en ligne. On y retrouve aujourd’hui une centaine d’acteurs, 101 pour être exact, parmi lesquels des éditeurs de logiciels, des opérateurs de services numériques, des plateformes spécialisées dans la facturation ou encore des cabinets de conseil.

L’étape suivante (et surtout la dernière !) consistera à valider la conformité technique de ces plateformes au cahier des charges officiel, notamment via des tests d’interopérabilité entre plateformes agréées. D’après les dires officiels du gouvernement, cette phase est prévue d’ici la fin 2025, pour permettre à toutes les PDP d’être pleinement opérationnelles au moment de l’entrée en vigueur de la réforme.

Pourquoi choisir une PDP pré-immatriculée ?

Même si vous avez encore le temps avant de trancher, la liste officielle des PDP pré-immatriculées constitue déjà un bon point de départ. Elle vous permet d’anticiper le choix de votre future solution en identifiant les acteurs engagés dans la démarche de conformité.

Choisir une PDP pré-immatriculée, c’est l’assurance de faire appel à une plateforme :

  • Qui sera prête à temps pour la réforme ;
  • Qui connaît les exigences techniques et réglementaires ;
  • Qui pourra dès à présent répondre à vos interrogations ;
  • Et, souvent, vous proposer un accompagnement pédagogique complet.

 

Le choix final : vers quelle PDP vous tourner ?

Le choix est vaste tant les solutions pré-immatriculées sont nombreuses (101 au total, à un an de l’application de la réforme). Pour simplifier vos démarches, il peut être judicieux de vous orienter vers une PDP pré-immatriculée dite “intégrée”, autrement dit tout-en-un, qui réunit plusieurs fonctionnalités dans une seule et même interface :

  • Elle peut émettre, transmettre et recevoir des factures électroniques au format structuré (Factur-X, UBL, CII) ;
  • Elle est connectée à l’administration fiscale pour assurer le e-reporting ;
  • Elle propose un archivage automatisé conforme, garantissant intégrité, accessibilité et lisibilité des documents ;
  • Et dans de nombreux cas, elle possède des fonctions de gestion commerciale ou comptable, un vrai plus !

Autrement dit, opter pour une PDP intégrée, c’est choisir la simplicité : tout est déjà prévu dans une seule et même solution.

Cependant, si vous utilisez déjà un Opérateur de Dématérialisation (OD) (logiciel de facturation, outil comptable, caisse ou solution de numérisation), dont vous êtes satisfait et que vous souhaitez conserver, veillez simplement à choisir une PDP compatible avec votre outil.

Enfin, le choix final de votre PDP dépendra aussi de plusieurs critères propres à vous et à votre entreprise :

  • La nature de vos outils actuels ;
  • Le budget que vous êtes prêt à y consacrer (certaines solutions sont gratuites, d’autres payantes) ;
  • Le niveau de support que vous attendez de votre solution ;
  • Ou encore la densité et la complexité de vos flux de facturation.

La FAQ

Qu’est-ce qu’une PDP (Plateforme de Dématérialisation Partenaire) ?


Une PDP ou plateforme agrée est un acteur privé agréé par l’administration fiscale, chargé d’émettre, transmettre et recevoir les factures électroniques au format structuré (Factur-X, UBL, CII). Elle assure également le e-reporting vers l’administration et, souvent, l’archivage des factures.

  • 1er septembre 2026 : toutes les entreprises assujetties à la TVA devront être capables de recevoir des factures électroniques. Les grandes entreprises et ETI devront aussi commencer à émettre.

  • 1er septembre 2027 : l’obligation d’émission s’étendra aux TPE, PME et micro-entreprises.

Un PDF simple n’est pas une facture électronique au sens de la réforme.
La facture électronique doit :

  • être au format structuré (Factur-X, UBL ou CII),

  • transiter via une PDP certifiée,

  • faire l’objet d’un reporting automatique auprès de l’administration fiscale.

Votre choix dépend de :

  • vos outils actuels (logiciel de facturation, ERP, comptabilité),

  • votre budget (certaines solutions sont gratuites, d’autres payantes),

  • vos besoins (simplicité tout-en-un ou compatibilité avec un opérateur déjà existant),

  • la complexité de vos flux de facturation.

Conseil : privilégiez une PDP intégrée pour centraliser émission, réception, e‑reporting et archivage dans une seule solution.

Une PDP ou plateforme agrée est un acteur privé agréé par l’administration fiscale, chargé d’émettre, transmettre et recevoir les factures électroniques au format structuré (Factur-X, UBL, CII). Elle assure également le e-reporting vers l’administration et, souvent, l’archivage des factures.

  • 1er septembre 2026 : toutes les entreprises assujetties à la TVA devront être capables de recevoir des factures électroniques. Les grandes entreprises et ETI devront aussi commencer à émettre.

  • 1er septembre 2027 : l’obligation d’émission s’étendra aux TPE, PME et micro-entreprises.

Un PDF simple n’est pas une facture électronique au sens de la réforme.
La facture électronique doit :

  • être au format structuré (Factur-X, UBL ou CII),

  • transiter via une PDP certifiée,

  • faire l’objet d’un reporting automatique auprès de l’administration fiscale.

Votre choix dépend de :

  • vos outils actuels (logiciel de facturation, ERP, comptabilité),

  • votre budget (certaines solutions sont gratuites, d’autres payantes),

  • vos besoins (simplicité tout-en-un ou compatibilité avec un opérateur déjà existant),

  • la complexité de vos flux de facturation.

Conseil : privilégiez une PDP intégrée pour centraliser émission, réception, e‑reporting et archivage dans une seule solution.

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